Felix est un jeune new-yorkais de 17 ans en pleine période de doute sur son identité et son genre. Les étiquettes qu'on lui donne ne lui parlent pas. Qui est-il vraiment ? On suit son voyage à la rencontre de lui-même dans ce livre touchant et actuel !

Mahel passe la plupart de son temps libre au fond d’une libraire et mène une vie banale, jusqu’au jour où elle découvre qu'une homonyme chanteuse fait la une des journaux. L’existence même de l’héroïne est alors mise en danger.
Récit dystopique, Le Grand vide narre un monde futuriste où le nom des personnes est primordial à leur survie. Léa Murawieck nous livre une véritable critique de la superficialité d'une société en recherche perpétuelle d'attention. Roman graphique jouant sur la démesure et les perspectives, le récit oscille entre drôlerie et tristesse. Une grande réussite pour une première bande dessinée.

Que signifie « décimer » ? D'où vient l'expression « rouer de coups » ? Quelle était la spécialité de Tamerlan ?

Une excellente encyclopédie graphique de l'horreur humaine qui compile et vulgarise cinquante faits historiques, connus ou méconnus : coutumes meurtrières, catastrophes écologiques, massacres. Le tout est dessiné de manière minimaliste à l'aide de petits bonshommes bâtons. Horror humanum est est à l'origine une série d'animations diffusée sur Youtube jusqu'en 2019 et créée par Cédric Villain. Fan de faits divers historiques, vous allez vous régaler !

Márcia, infirmière dans un hôpital dans la banlieue de Rio, vit dans une favela avec son petit ami Aluisio et sa fille, Jaqueline. Traînant avec les gangs locaux, accumulant les frasques, cette dernière mène la vie dure à sa famille. Le rapport de force avec sa mère marque le point de départ de la trame narrative de l'ouvrage.
Marcello Quintanilha surprend par son changement de style graphique. La puissance de son trait noir se mélange à des couleurs saturées, oscillant entre mauve et jaune, pour amplifier l’émotion qui ressort des personnages. Une immersion dans les favelas passionnante qui dépeint des personnages issus des classes populaires comme sait si bien le faire également Gipi.

La conclusion de l'affaire Vincent Lambert a plongé l'autrice de cette BD dans ses souvenirs.
En 2006, sa sœur et elle ont aidé leur mère à mourir. Ce geste fut douloureux, mais il découlait d'une décision éclairée - la mère ne souhaitait pas prolonger sa vie artificiellement si sa maladie la clouait à un lit d'hôpital sous oxygène. Cette BD est évidemment très touchante sur le sujet du deuil et de la mort assistée, mais se retrouve aussi à célébrer les beaux souvenirs, la reconstruction et la vie. À lire !