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    12 septembre 2022

    Août 1949, La Bégum, la femme de l'Aga Khan se fait dérober ses bijoux en sortant de sa villa du Cannet.

    Paris, même date, Atom Vercorian, fils du commissaire Tigran Vercorian, qui souhaite développer une agence de détectives, tente d'obtenir des renseignements sur ce vol, car la récompense substantielle lui permettrait de se faire connaître. Mais papa Vercorian n'est pas de cet avis et veut que son fils fasse du droit et se marie avec une Arménienne qu'on lui a choisie, Sandouie, fille de bonne famille. Atom, veut s'émanciper et aime davantage la compagnie de Mimi, son associée dans l'agence, gouailleuse, futée, débrouillarde.

    Une belle et heureuse surprise cette bande dessinée de comédie policière, très fidèle aux années 50, aux films de l'époque. On ne s'étonne pas d'ailleurs de trouver des personnages qui ressemblent à des acteurs : Jojo la Toupie, ex-catcheur et futur associé de l'agence Atom Agency ressemble beaucoup à Jean Gabin, Mimi a des traits le langage et la voix -je l'entends parler- de Danny Carrel... La référence à Tintin est manifeste, dans le titre Les bijoux de la Bégum, ou l'une des premières phrases criée par la Bégum : "Ciel ! Mes bijoux !" : ajoutons les bas de pantalon d'Atom, à la Tintin et le trait du dessin d'Olivier Schwartz.

    Tout cela est bien agréable, mené tambour battant, entre mandales, poursuites, coups de feu, méchants très méchants, une famille arménienne très présente et pesante et les conséquences des actes posés et des rencontres faites pendant la guerre qui pourraient bien gêner certains.